ALGUES
Avec près de 71.000 tonnes d'algues récoltées par an, essentiellement en Bretagne, la France est le dixième pays producteur dans le monde.
L’exploitation de la mer à la pointe bretonne se traduit notamment par une activité ancestrale de récolte des algues dont le Finistère détient un quasi-monopole. 33 navires goémoniers finistériens (28 à Brest, 4 à Morlaix, 1 au Guilvinec) détiennent une licence régionale. En 2016, cette flottille débarquait 68 000 tonnes de laminaires, soit l’essentiel de la production française : 48 000 tonnes de digitata récoltées au scoubidou, et 20.000 tonnes d’hyberborea au peigne.
S’y ajoutent de 3 000 à 4 000 tonnes d’algues de rives en Bretagne (dont 80% provenant du Finistère), tandis qu’à ce stade la production issue d’algues mises en cultures est anecdotique (50 tonnes d’algues alimentaires comptabilisés au plan national en 2014).
En Bretagne, plus de 90 entreprises sont directement impliquées dans la filière algues, représentant 1.600 emplois, majoritairement en Finistère -source Chambre syndicale des algues marines-, y compris filière aval et transformation. Le Finistère compte deux opérateurs majeurs dans la sphère de la valorisation industrielle des algues, avec Danisco à Landerneau, et Algaia à Lannilis (ce denier repreneur fin 2016 de l’ex-établissement de Cargill).
La production mondiale d’algues marines est estimée à 15 millions de tonnes par an, dont plus de 90% proviennent de l’algoculture asiatique et 2% d’Europe, cette dernière totalisant 300.000 tonnes par an, principalement issues de récoltes en mer.
Pour tout savoir sur la Filière algues dans le Finistère : Finistere Gouv