Petit-fils de marin pêcheur et de mareyeur, c’est de père en fils que René-Claude découvre l’univers du mareyage.
Racontez-nous les évolutions que vous avez vécues durant votre carrière qui a débutée en 1972:
Avant on travaillait 6j/7, le dimanche était notre jour de repos et les ventes ne commençaient pas avant 7h du matin. Aujourd’hui, avec les réglementations routières, les ventes commencent plus tôt et ouvrent 5j/7.
Internet a modifié l’ambiance qui régnait dans les criées. Maintenant, on peut suivre les cours et acheter à distance. Grâce à ce nouvel outil, nos possibilités d’achats se sont élargies. Notre marché s’est ouvert à la France puis à l’Europe et maintenant à l’Asie, aux EU …. . Les frontières tombent et nous permettent d’avoir une offre plus grande mais aussi une concurrence plus forte.
Notre métier reste toujours le même, garantir la qualité et réaliser des économies d’échelles importantes pour venir réduire le coût d’achat global de nos clients.
Objectif : garantir un poisson optimal au prix juste pour permettre de le vendre au consommateur final à un prix satisfaisant, dans le respect des navires et des autres fournisseurs.
Vous nous parlez du marché, pouvez-vous nous en dire plus ?
Effectivement, la structure du marché change, le secteur est en mutation. La tendance globale est à la concentration du secteur avec des disparitions d’entreprises et la montée en puissance de groupes qui s’imposent comme incontournables au niveau national.
Le mareyeur engage sa caution financière dans le mécanisme des halles à marée pour garantir la sécurité des paiements des pêcheurs, et concourt de ce fait à la stabilité financière de la filière. Le mareyeur est souvent qualifié de “banquier de la filière”. Les besoins en trésorerie sont croissants, il devient de plus en plus difficile pour les petites structures de résister bien que la consommation soit toujours croissante.
Et demain, comment voyez-vous les choses
Il existe sur Lorient et Boulogne des écoles aux différents métiers du mareyage, mais ces parcours de formation restent mal connus. Au niveau local, des formations se mettent en place comme en témoignent les récents articles du Télégramme ici et Ouest France ici. Bien qu’un un maillon incontournable de la filière « produits de la mer » qui assure le lien entre la production (pêche) et la commercialisation, le métier souffre d’une méconnaissance et d’une image négative.
Je pense malgré tout que le métier existera toujours. On aura toujours besoin de l’homme pour trier et préparer les poissons.
De nouvelles économies naissent comme le recyclage des parties moins nobles (ex : la tête de sardine), qui, je pense, est le signe d’une nouvelle donne pour ce secteur qui s’organise de plus en plus en filière « de la capture à l’assiette ».
Que pouvez-vous nous dire du secteur du Mareyage ?
Grâce aux technologies, notre marché s’est ouvert à la France puis à l’Europe et maintenant à l’Asie et aux EU mais aussi une concurrence plus large. La structure du marché change le secteur est en mutation. La tendance globale est à la concentration du secteur avec des disparitions d’entreprises et la montée en puissance de groupes qui s’imposent comme incontournables au niveau national.
Notre métier reste toujours le même, garantir la qualité et réaliser des économies d’échelles importantes pour venir réduire le coût d’achat global de nos clients.
Le mareyeur engage sa caution financière dans le mécanisme des halles à marée pour garantir la sécurité des paiements des pêcheurs, et concourt de ce fait à la stabilité financière de la filière. Le mareyeur est souvent qualifié de “banquier de la filière”. Les besoins en trésorerie sont croissants, il devient de plus en plus difficile pour les petites structures de résister bien que la consommation soit toujours croissante.
Et demain, comment voyez-vous les choses
Il existe sur Lorient et Boulogne des écoles aux différents métiers du mareyage, mais ces parcours de formation restent mal connus. Au niveau local, des formations se mettent en place comme en témoignent les récents articles du Télégramme ici et Ouest France ici. Bien qu’un maillon incontournable de la filière « produits de la mer » qui assure le lien entre la production (pêche) et la commercialisation, le métier souffre d’une méconnaissance et d’une image négative.
Je pense malgré tout que le métier existera toujours. De nouvelles économies naissent comme le recyclage des parties moins nobles, signent d’une nouvelle donne pour ce secteur qui s’organise de plus en plus en filière « de la capture à l’assiette ».
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